Rebâtir Notre-Dame, reportage au coeur du chantier de la cathédrale de Paris

Notre-Dame et les 5e

Rebâtir Notre-Dame, reportage au coeur du chantier de la cathédrale de Paris

Une élève de 5e nous partage un compte-rendu détaillé et organisé de la visite avec sa classe sur le chantier de Notre-Dame :

Sortie de classe à Notre Dame de Paris pour voir l’exposition « Rebâtir Notre-Dame »

1/ Où s’est propagé le feu lors de l’incendie ?

Sur une grande affiche représentant la cathédrale le guide explique où le feu s’est propagé. Tout le toit est tombé ou a coulé car il était en plomb. Celui-ci a coulé par les gargouilles créant des dangers pour les alentours de la cathédrale. La flèche est tombée et le coq a pu être sauvé ainsi que les reliques de Saint Denis et de Sainte Geneviève. Heureusement les murs de la cathédrale ne se sont pas effondrés et sur les vitraux ainsi que les statues s’est déposée de la poussière de plomb.

2/ Au lendemain de l’incendie ?

Le lendemain des ouvriers ôtent statues et vitraux soit pour les restaurer et/ou pour les « laver ». Puis cordistes et ouvriers enlèvent les échafaudages qu’il y avait autour de la flèche pour la restaurer. Les cordistes ont tronçonné les tubes métalliques tordus par la chaleur de l’incendie.

3/ Le projet « rebâtir Notre Dame »

Le soir de l’incendie le Président Emmanuel Macron lance le projet de reconstruire Notre-Dame. « Nous rebâtirons Notre-Dame tous ensemble » dit-il. Rapidement des milliers d’ouvriers sont sur le chantier de la Cathédrale.

4/ Restauration de l’orgue, des statues et des vitraux

Les statues, l’orgue et les vitraux ont reçu de la poussière de plomb lors de ce grand ravage. Les statues et les vitraux furent enlevées au lendemain et envoyés dans divers ateliers. Les tuyaux de l’orgue ont été enlevés et transportés dans trois ateliers du Sud de la France. L’orgue a plus de 7000 tuyaux.

5/ Appels aux carrières et aux forêts

Pour la voûte, on identifie avec quelle sorte de pierre les constructeurs du Moyen-Age avaient élaboré Notre-Dame. On découvre bientôt que c’est du calcaire. Alors des carrières en France coupent chaque jour des gros cubes, dont la taille varie, de calcaire. Pour le toit en forme de triangle, l’affaire est plus délicate car le toit pousse sur les murs qui, avec l’aide de contreforts poussent vers l’intérieur de la cathédrale. On décide donc de concevoir une « ferme ». C’est une sorte de triangle en bois pour pouvoir retenir le toit. Au Moyen Age les ouvriers avaient construit cette ferme en chêne. Dans toutes les forêts françaises on coupe du chêne jeune et souple. Il faut à peu près 2000 chênes !

6/ De grands ateliers dont un sur le chantier

Dans toute la France et certains autres pays, les ateliers, charpentiers, sculpteurs, maîtres verriers etc. sont occupés soit pour construire certaines pièces ou pour restaurer. Déjà sur le chantier plusieurs ateliers se mettent en placent et posent en direct les fermes, pierres, etc. sur la cathédrale. Les carrières livrent aussi les pierres qui sont sculptées sur le chantier.

7/ Bilan des travaux

Aujourd’hui le projet « Rebâtir Notre-Dame » se termine doucement. Les ouvriers replacent statues et vitraux et enlèvent lentement les échafaudages. Les plombiers et électriciens installent un système pour lutter contre un éventuel nouvel incendie.

8/ Une ouverture proche

La cathédrale Notre-Dame de Paris réouvrira le 8 décembre 2024.

Nous remercions Mère Marie Louis de Monfort d’organiser de nombreuses sorties cette année où nous apprenons à chaque fois un peu plus l’histoire de notre pays !